L’échographie thyroïdienne est l’examen de référence pour l’évaluation morphologique de la glande thyroïde et des structures cervicales adjacentes. Elle permet une analyse fine du parenchyme thyroïdien, la détection de nodules, l’exploration des ganglions cervicaux, ainsi que le guidage de gestes diagnostiques comme la cytoponction.
Elle est indiquée dans de nombreux contextes :
- Découverte ou surveillance de nodules thyroïdiens,
- Exploration d’une hyperthyroïdie ou hypothyroïdie,
- Suspicion de thyroïdite (Hashimoto, De Quervain…),
- Antécédents familiaux ou personnels de cancer thyroïdien,
- Surveillance post-chirurgicale ou post-thérapeutique.
L’échographie thyroïdienne repose sur une sonde haute fréquence permettant une résolution millimétrique. Elle permet de classer les nodules selon des systèmes de risque validés comme l’EU-TIRADS, et de repérer les critères de suspicion justifiant ou non une
ponction à l’aiguille fine (PAAF).
Les recommandations de l’AIUM, de l’ATA (American Thyroid Association), de l’EFSUMB, et de la SFR reconnaissent l’échographie comme l’outil central dans l’approche diagnostique des pathologies thyroïdiennes [ATA Guidelines 2015 ; AIUM
Practice Parameters 2020 ; EFSUMB Guidelines 2017].
Examen non irradiant, rapide, indolore et reproductible, l’échographie thyroïdienne constitue un pilier de la stratégie moderne en endocrinologie.