L’échographie pelvienne chez la femme est un examen de première intention permettant une analyse fine de l’utérus, de l’endomètre, des ovaires, des trompes et des structures annexielles. Elle repose sur une technologie non irradiante, en temps réel, parfaitement tolérée et reproductible.
Elle est indiquée dans de nombreux contextes cliniques :
- Douleurs pelviennes, règles anormales ou saignements en dehors des règles,
- Suivi de fibromes utérins, de kystes ovariens ou de polypes endométriaux,
- Exploration d’une infertilité ou d’un trouble ovulatoire,
- Suspicion de pathologie annexielle ou de malformation utérine,
- Bilan préopératoire ou surveillance d’une pathologie connue.
L’examen peut être réalisé par voie sus-pubienne (au-dessus du pubis) et/ou endovaginale (voie endocavitaire), en fonction de la situation clinique et du contexte anatomique, afin d’optimiser la résolution et la précision du diagnostic.
L’échographie pelvienne est validée comme un outil diagnostique fondamental par les principales sociétés savantes, dont l’EFSUMB, l’AIUM, la SFR, et le CFEF, qui en recommandent l’usage systématique dans l’évaluation des pathologies gynécologiques
[AIUM Practice Parameters 2021 ; EFSUMB Guidelines, Ultraschall Med 2017 ; CFEF – Guide de bonnes pratiques].
Elle constitue un examen de référence dans la démarche clinique moderne, combinant innocuité, finesse d’analyse et absence de contre-indication.